L’Accord de Paris
Ne pas dépasser les 1,5°C de hausse des températures mondiales, voici un objectif que nous avons tous en tête depuis 2015. L’accord de Paris du 12 décembre mise sur l’avenir du monde et l’héritage que nous allons offrir à nos enfants. Il s’agit d’une grande transformation à la fois économique mais aussi sociale nécessaire pour la préservation environnementale. « Le monde doit s’unir. Ces problèmes ne peuvent être résolus par une seule nation, quelle que soit sa taille. Nous savons quels sont les problèmes et nous savons comment les résoudre. Tout ce qui nous manque, c’est une action unifiée », a déclaré M. Attenborough en recevant le prix environnemental de l’ONU. Mais a-t-on véritablement toutes les cartes en main ? Entre le pari incertain de nos avancées technologiques et les conflits mondiaux (la guerre en Ukraine en est bien la preuve), peut-on véritablement faire face aux grands enjeux climatiques ?
Des objectifs revus tous les cinq ans
A la suite du protocole de Kyoto, l’Accord climatique de Paris s’inscrit sur une démarche globale des enjeux climatiques. Sur des cycles d’objectifs revus tous les cinq ans par la CCNUCC (les contributions déterminées au niveau national ou NDC), les pays signataires s’engagent sur des enjeux à la fois de finance, de technologie et d’aide au renforcement des capacités des pays en voie de développement. La finance durable est un élément clef de notre transition énergétique vers la neutralité que nous souhaitons atteindre. En synergie avec la responsabilité des entreprises, elle doit dorénavant se tourner vers des projets de reforestation et de conservation de la biodiversité. L’évolution et l’homogénéisation d’une technologie plus tournée vers la durabilité est également un pilier de notre transition. Que ce soit dans les expertises de la donnée, des énergies, ou encore de la logistique, une nouvelle technologie plus vertueuse doit se répandre sur l’ensemble du territoire mondial. Enfin, comme l’a affirmé M. Attenborough, la neutralité ne peut s’accomplir sans une coalition parfaite des pays. Le renforcement des capacités nécessaire à cette transition doit être partagée.
Engagement commun
Au-delà de l’échelle mondiale, la neutralité carbone dépend de plusieurs acteurs. Elle doit s’atteindre à la fois par l’engagement de nos entreprises à n’utiliser que des énergies vertes et à mieux adapter leurs chaînes de valeur, mais également par une baisse de consommation d’énergie auprès des consommateurs.